Tatsuki
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 Mon beau Roméo...

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Obrus Moridawa
Fondatrice amoureuse de son Lapin blanc ღ
Obrus Moridawa


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MessageSujet: Mon beau Roméo...    Mon beau Roméo...  Icon_minitimeJeu 3 Jan - 14:30

« … Il est magnifique... Et tellement gentil... Je l'aime tellement mais... Mais il est mon professeur et... Et moi... Moi je ne suis qu'un élève... Seulement un élève... Rien de plus »

Assis au fond de la classe, Obrus contemplait son professeur de littérature d'un œil admiratif mais aussi teinté de tristesse, il savait qu'il se faisait du mal pour rien. Son professeur était un homme inaccessible de part l'âge, ce serait du détournement de mineur, la profession, il était son professeur... Et puis... C'était un homme formidable...
Le regard de l'élève se posa sur sa feuille, elle était nue de toute note. Et oui, à force de se perdre dans ses pensées il ne se concentrait plus réellement sur ce jeune homme qu'il admirait tant...

Il avait de long cheveux bleu azuré semblable aux mers des caraïbes, un bleu pur et magnifique. Obrus préférait les voir détaché, contempler leurs mouvements à chaque pas du professeur, et lorsque ce dernier denier approcher de sa table, le loup avait enfin l'occasion de respirer cette odeur envoûtante et tellement douce qu'il appréciait tant... Son odeur.
Le littéraire approcha un peu vers sa rangée et le loup sentit aussitôt son cœur s'emballer, le regard encré dans celui de cet ange tombé du ciel, des yeux d'un bleu aussi pur que semblait l'être son âme.
Oui, Obrus avait eut un véritable coup de foudre pour cet homme dès l'instant où il l'avait vu, au début, c'était surtout pour sa beauté mais très vite, le loup s'était laissé charmé par son caractère, sa douceur, sa gentillesse, sa compréhension... Il était parfait.
… Enfin, on dis tous ça lorsque l'on est amoureux.

Le voilà qui repartait...
Le regard du loup se posa sur son cahier en silence. Peut-être aurait-il dû lui poser une question stupide pour au moins qu'il fasse attention à lui... ?
Il aurait tout donné pour que cet homme face attention à lui... Il s'était amélioré en littérature pour ces beaux yeux azurés mais il n'était pas le meilleur...
Oui, il était amoureux, un amour condamné qui ne mènerait à rien... Pourquoi fallait-il que la vie s'acharne ainsi sur lui ? … Pourquoi n'était t'il pas du même âge et une fille ?... Il y avait très peu de chance pour que cet ange inaccessible lui dise un « je t'aime »... Trop peu de chance pour se lancer et risquer de le perdre à jamais...

Sa main commença à griffonner sur sa feuille un petit « A » emprisonné dans un cœur d'encre noire, une petite lettre qui avait prit trop d'importance dans le cœur d'un jeune lycéen comme les autres...
Pourquoi fallait-il qu'il soit tombé sous le charme de cet homme ?... Une fille de sa classe n'aurait-elle pas pu suffire ? … Non...
Le loup releva doucement son regard vers son professeur qui continuait son cours et sentit son cœur se serrer doucement : pourquoi continuait-il avec cette pièce de théâtre ? Roméo et Juliette ?
Obrus en avait assez, le sort s'acharnait sur lui ! Le printemps revenait doucement et avec lui, tous les petits amours naissants... Tout était rose autour de lui et il en avait assez... Pourquoi les autres étaient-ils heureux et pas lui ?... Pourquoi... ?

La sonnerie retentit, il était cinq heure, l'heure de la « Libération » comme disait certain, mais pour notre petit loup... C'était le début de l'enfer... Un week-end sans voir cet homme.... Un week-end sans se laissait bercer par sa voix si mélodieuse...
Mais au bout d'un an et demi, il avait prit l'habitude et essayait d'effacer cet homme de sa vie mais son cœur et son esprit s'était alliés pour faire front commun...
Le brun attrapa doucement son sac, laissant sa feuille sur sa table, et s'approcha de la porte en murmurant d'une voix teinté par une légère tristesse :

-... Bonne fin de journée Mr Johnson...

Il passerait cet énième week-end à griffonner des poèmes sur ses cahiers ou à se balader, comme une princesse qui attendait désespérément son prince... Car c'était bien ça le problème, il était semblable à une adolescente désespérément amoureuse d'un beau prince qu'elle n'aurait jamais... C'était perdu d'avance alors pourquoi s'accrocher... ?
Il devait se comporter en homme, après tout il n'était pas là pour se morfondre sur son sort...
Le loup sortit tranquillement dans les couloirs désertés par des adolescents pressés de s'enfuir de cette prison qu'était l'école, et murmura, la tête baissé, le regard fixé sur le parquet :

-C'est une triste histoire d'amour qui n'aboutira jamais à rien...

Il accéléra le pas et s'enfuit de cet endroit, le regard attristé par cette conclusion.
Il s'enfermerait dans sa chambre, la musique à fond, et jouerait une fois de plus le solitaire que rien n’atteins...

Le lendemain, lorsque les rayons du soleil traversèrent les rideaux clos de la chambre, Obrus ouvrit doucement les yeux et crû voir en ces rideaux bleus, les cheveux de cet ange.
Le loup posa son avant bras sur ses yeux et laissa un long soupir s'échapper de ses lèvres qui attendaient désespérément celle de cet homme tant attendu :

-Aaron Johnson... Pourquoi me faite vous autant souffrir... ?

Le loup s'enroula dans sa couverture, refermant doucement les yeux, se laissant réchauffer par les doux rayons du soleil, les confondant même avec une chaleur humaine... Une chaleur tant demandé...
Le loup rougit doucement, cachant son nez sous les couettes en se répétant qu'il devait arrêter de penser à lui mais... C'était plus fort que lui... Il voulait être le centre de son attention, avoir pour lui ses lèvres, sa chaleur, sa douceur, être enfin heureux auprès d'un homme qu'il désirait plus que tout...

-Obrus... Sort toi cette idée de la tête... Tu vas faire des conneries à trop baver sur lui...

L'idée de finir enfermé dans une pièce avec lui, seul, l'aurait ravit mais... Autant ne pas se faire d'illusion, Aaron Johnson était un homme, sûrement attiré par les femmes, et par les femmes bien plus âgé qu'un lycéen de 18 ans...
Le loup se cacha sous les couettes en refermant les yeux : il ne voulait plus aller au lycée, subir cette torture qu'était de voir cet homme sans pouvoir tout lui avouer... Mais.. Il ne pouvait se passer de cette vision enchanteresse du matin...
Il devait régler ça...

Le loup repoussa donc d'un geste vif sa couverture et s'approcha de la fenêtre, fixant avec attention la ruelle mais... Bam !
Le loup se cacha rapidement sous la fenêtre, rouge pivoine : Il était partout ! Il était partout ! Aaron Jonhson venait de passer dans sa rue !
Rapidement, le loup se leva, s'habilla et descendit en trombe les escaliers. Il sortit, claquant limite la porte derrière lui avant de marcher rapidement vers le professeur dans le but de le rattraper et là, une fois à quelques mètres de lui, il ralentit l'allure, prenant un rythme normal, faisant mine de regarder son portable tout en marchant, priant pour que le professeur vienne l'aborder.

Il le suivait tranquillement, hésitant à chaque fois qu'il posait le pied par terre, il ne savait pas si prendre avec lui...
Puis, après quelques instants d'hésitation, le lycéen attrapa doucement le bras, hésitant, le regard bas :

-... Euh... Excuser moi ?

Il relâcha aussitôt le bras de l'homme, le regard bas : que venait-il de faire ?!!... Il fallait qu'il trouve une raison pour laquelle il aurait arrêté son professeur de littérature …
Lui demander les devoirs ? Non ! Lui demander l'heure et faire semblant de ne pas l'avoir tout de suite reconnu ? … Oui !

-Vous avez l'heure s'il vous plaît ?

… Oui ça faisait cliché et alors ?... Il fallait bien trouver une excuse à son erreur !... Il se sentait déjà prit d'un sentiment de malaise... Il se sentait prit de panique, craignant de se prendre un magnifique râteau... Au moins il serait fixé... Son cœur serait brisé pour de bon...
Que disait-il ?! Il venait juste de l'aborder ! Ce n'était pas la fin du monde !... Et c'est avec un sourire crispé et gêné qu'il s’efforçait de regarder son professeur sentant tout de même qu'il n'arriverait jamais à soutenir se regard brûlant plus de quelques dizaine de seconde....

Effectivement son regard n'avait pas tenu, il s'était posé sur le sol, hésitant à se redresser vers ce bleuté mais... Non. Obrus ne pouvait regarder cet homme droit dans les yeux...
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Aaron Johnson
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MessageSujet: Ma belle Juliette...   Mon beau Roméo...  Icon_minitimeJeu 3 Jan - 15:19

-Bon week end Obrus.

Aaron ferma son manuel et soupira, en voyant le dernier eleve partir. Le cours avait été particulièrement fatiguant. En effet les élèves, de part l'arrivée du week end, étaient plus que dissipés. Il devait faire quelques chose, car il voyait que ses cours étaient de plus en plus comme cela. Il devait réagir et vite... Mais comment... ? Il soupira et regarda l'amphythéatre vide... Il attrapa ses affaires et les rangea doucement, tout en réflechissant a un moyen de capter l'attention de ces jeunes désabusés...
Il termina son sac, prit son baladeur, et se le vissa dans les oreilles tout en rangeant ses lunettes. Il quitta ensuite l'école, tout en sortant son livre : il avait un long chemin a faire, et pas question de regarder le chemin passer, il avait des choses plus interessantes a faire. Tout en attendant son bus, il s'attacha doucement les cheveux a l'aide de son ruban. La soirée arrivait, le ciel etait en feu, et la temperature commencait a descendre. Qui avait eu l'idée de leurs faire avoir cours en été... Il soupira et souleva sa nuque, afin d'avoir un peu d'air qui passait ici bas, car il avait assez chaud. Il réajusta ses écouteurs, et entra dans le bus. Il montra rapidement sa carte, et partit s'asseoir a sa place habituelle.
Il s'installa correctement dans son siège, et se plongea dans son livre. Cela faisait trois ans qu'il prenait le même bus, a la même heure, et qu'il rencontrait les mêmes personnes. Bien qu'il ne soit pas très locaste, il avait sympathisé avec elles, et il savait que la même personne habituelle allait s'asseoir a coté de lui. Et effectivement, la jolie demoiselle brune s'assit gracieusement a coté de lui, arrivé au troisième arret. Elle attendit que le bus soit reparti, et sourit a Aaron. Bien que le jeune homme fasse tout son possible pour se coupé le plus possible au monde exterieur, il ne pouvait pas snober la demoiselle. Alors il releva la tête et lui rendit son sourire.
Ceci, pour la jeune fille, etait le signal qu'elle pouvait parler et s'interesser au jeune homme. en effet, elle souleva legerement son livre, et regarda le titre :


-Encore Roméo et Juliette ? Vous ne vous lassez donc jamais de ce livre ?
-Quand une photo est belle, vous lassez vous de la regarder ?

Il n'y avait aucune animosité dans les paroles du professeur, aucune aggressivité, juste une répartie qui faisait taire ceux qui etaient le plus facilement intimidés. La demoiselle savait aussi qu'elle n'échangeait jamais guère plus que deux ou trois phrases avec le jeune homme au cheveux bleu. Elle se tût cependant un petit moment, le temps de deux arret, avant de dire :

-Je vous retrouve toujours a la même place, avec le même livre, et a la même heure. Que faites-vous comme profession, dites moi ? Vous êtes quelqu'un de très énigmatique, Aaron.
-Je suis professeur de littérature a l'école de la ville voisine.

-Littérature ? Je comprends mieux le livre !

Elle rigola un peu, et d'Aaron, elle n'eut qu'un petit sourire. Le prochain arret etait pour la demoiselle. Ils n'échangèrent plus un mot, et la demoiselle partit, en prenant son petit sac a main. Le bruit de ses talons sur le sol du bus décrut et Aaron soupira. Non pas qu'elle le dérangeait, mais il savait qu'il lui faisait de l'effet, et il savait aussi que plus il restait avec elle, moins il lui restait de temps pour se trouver une excuse potable. Il soupira, et monta un peu le son de appareil et se replongea dans son texte. Le bs s'arrêta, et Aaron se leva, pour ressortir du bus. Il prit ensuite sa malette de professeur en cuir, et partit tranquillement.
Sa maison était volontairement loin de l'école, parce que le batiment était en plein centre ville, et Aaron avait tenu a avoir un petit jardin. Le professeur n'avait certes que 34 ans, mais il avait deja des manies de vieux : potager et lecture au soleil. Il n'avait donc pas trop eu le choix : s'il voulait un jardin, il devait se mettre loin du centre ville. Mais aussi cela l'arrangeait : la ville etait trop bruyante, et il y avait trop de monde. Il n'etait pas associal, mais il préférait la compagnie des livres plutôt que la compagnie humaine. Donc, depuis son arrêt de bus, il avait une dizaine de minutes de marche. Et il etait chez lui.

Sa maison etait une maison simple, avec un petit jardin a l'avant, et un petit jardin a l'arrière. Cependant, dans le jardin avant, il avait préféré ne mettre aucune plantation, de peur que les petits jeunes du quartier ne les saccagent. Il avait donc installé un petit bassin a poisson, dans lequel barbottait six ou sept poissons. Il avait aussi fais un petit sentier en gravier blanc, et avait installé une balancelle a l'opposé du bassin. Le jardin n'étant guère grand, il cela donnait l'impression d'être rempli, mais pas surchargé. Le professeur s'arrêta pour prendre son courrier, puis il entra dans la maison. Tout en déposant ses clefs sur l'espèce de porte clef en bois de l'entrée, d'adorable miaulements se firent entendre.
En effet, Nagarebochi et Tsuki arrivaient, enchantés de voir leurs Maître revenir. Ils essayèrent attiré son attention, mais voyant que le professeur se dirigeait plutôt vers le salon que vers la cuisine, ils se mirent a lui grimpé dessus. Aaron deposa sa malette sur le canapé et son courrier sur la table basse puis récupera le premier chaton, qui etait en train de s'attaquer a son flanc pour grimper. Il le souleva, et le mit a hauteur de son visage. Le petit animal essaya de "griffer" gentiment le professeur en miaulant, et voir la mine heureuse de l'animal, Aaron sourit, et le reposa au sol ; tant pis pour les remontrances, il n'avait rien fais de mal.

Il retourna dans la cuisine, les deux chatons retournèrent au sol, et il se mit a préparer leurs gamelles tranquillement, sous leurs miaulements incessants. Il préférait amplement les miaulement de ses deux petits boules de poils qui s'amusaient d'un rien, plutôt que le vrombissement des voitures. Il termina les deux gamelles, qu'il deposa au sol, les deux petits chats s'étant assis sagement en attendant. Il leur adressa une caresse, puis profita que les deux boules de poils soient plus occupés a manger plutôt que faire attention a lui, il sortit. Il entra dans son jardin arrière. Il n'y avait aucun vis a vis, une palissade de bois empechait les voisins de voir ce qu'il faisait. Il s'approcha alors de ses tomates, et les cueillis : elles etaient bien rouges, juste prête pour être manger. Il regarda ses autres plantations, puis leva le nez vers le ciel : il commacait a palir, la nuit n'était plus très loin. Pour le jardin arrière, il etait aussi petit que celui devant. juste assez grand pour des petites plantations. De l'autre coté, il y avait un peu d'herbe, et une chaise longue en plastique.
Il retourna a l'interieur, et fit sa salade de tomate tranquillement, en écoutant la musique qu'il ne quittait pas. Les deux chats étaient retournés dans leurs salle de jeu, dans laquelle Aaron avait fais installé un vieu canapé, sur lequel les chat avait fais leurs griffes. Ils s'étaient bien fais savonnés la fois ou ils avaient attaqué le cuir de celui du salon, et ils avaient compris qu'ils ne pouvait attaqué que le tissus de la salle qui leur était adressée. Aaron n'y mettait jamais les pied, de peur de prendre peur. En effet, il savait que des chatons jouaient avec un peu tout, et il avait peur de retrouvé la mousse du canapé un peu partout.

Lundi matin. Aaron fut réveillé par son reveil. Il aimait flémmarder au lit, il le mettait toujours dix minutes avant. Donc, caché dans ses draps, Aaron eut du mal a en sortir. IL avait passé un week end infernal, parce que de violent cauchemars l'avaient assaillis durant les deux seules nuits durant lesquelles il pouvait se reposer... Il se redressa et sortit du lit, pour aller prendre sa douche, et donc, discipliner ses cheveux ,qui avaient tendance a faire ce qu'il voulaient au lever. Il se lava donc, et se brossa les cheveux, qui maintenant étaient parfaitement lisses. Il bailla, et alla dans la cuisine. Il prit son café, et en repris même un autre : dur dur le réveil...
Une fois réveillé et les chats nourris, Aaron tacha d'enfiller autre chose que son peignoir. Il enfilla donc une chemise blanche, un jean et une cravatte bleue a peine serrée. Ceci fais, il mit ses chaussures, puis attrapa sa malette. Il bailla une dernière fois, et brancha son baladeur : il était enfin présentable. Il sortit tranquillement, et partit pour aller prendre son bus, la musique dans les oreilles, et les yeux sur son livre. Il ne faisait pas du tout attention a son environnement, n'ayant pas beosin de regarder autour de lui, vu qu'il ne traversait pas. Il continuait donc de marcher, quand soudainement, quelque chose stoppa sa marche, en l'attrapa par le bras. Il leva alors le nez, et vit son élève : Obrus.

Curieux, il regarda le jeune homme, et retira ses écouteurs. Le petiot avait le regard bas, puis finalement il lui demanda l'heure. Avec un leger sourire, Aaron decouvrit son poignet et regarda sa montre :


-Il est 7h30.

Après quelques instant, le professeur le fixa un peu, avant de faire :

-Tu es bien pâle Obrus. Tu es sur que ca va ?

Et oui, il avait bien remarqué le malaise du jeune homme, et il ne pouvait pas passer outre. De plus, il sentait le jeune homme nerveux, mais que pouvait-il y faire ? Il attendit tranquillement que le jeune homme s'exprime. Après tout, il n'était jamais ouvert, et ne parlait jamais plus que besoin.
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Obrus Moridawa
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MessageSujet: Re: Mon beau Roméo...    Mon beau Roméo...  Icon_minitimeJeu 3 Jan - 16:54

7 heure et demi... Il devait y aller s'il ne voulait pas raté le bus... Mais il était incapable de faire le moindre mouvement, son professeur venait de remarquer son mal-être...
Le loup se recula d'un pas, déstabilisé, après tout, il semblait marcher sur un fil au dessus d'une coulée de lave, un simple faux pas et... Plouf, tout été terminé.
Il ne voulait pas le perdre, non, il refusait de le perdre, sa vie déjà peu joyeuse deviendrait un cauchemar si tout s'arrêtait maintenant...

Dans un sourire forcé, crispé, le loup leva le regard vers le professeur. Il croisa son regard une nouvelle fois, un regard dont il était tombé sous le charme depuis trop longtemps... Pourquoi fallait-il qu'il soit tombé sur lui aujourd'hui ?... Pourquoi... ?... Le destin s'acharnait sur lui !...
Le loup tâcha de reprendre un air calme, naturel, serein, mais il était un piètre comédien...

-... Ne vous inquiétez pas Mr Johnson... Je vais bien... Et puis... Je suis toujours pâle... Je suis un vrai vampire...

Sa voix tremblait légèrement signe qu'il n'arrivait pas à lui mentir, après tout, il n'avait jamais sût mentir...
Malgré tous les cours de théatre, malgré toute ses représentations devant les élèves du cours de théatre, la foule, il perdait tous ses moyens devant cet homme, cet unique homme : Aaron Johnson...
Il s’efforça à sourire suite à cette blague de très mauvais gout qu'il venait de faire : lui ? Un vampire ?... N'importe quoi ! C'était un lycanthrope ! Un sang-mêlé mais un lycanthrope tout de même ! ...

Le loup baissa tout doucement le regard, effaçant doucement ce sourire forcé de son visage attristé. Oui, il n'avait aucune chance, autant ne pas se faire d'illusion...

-Pardonnez moi, je vous ai voler votre temps pour des futilités...

Il attrapa avec une certaine précipitation son sac à dos et le remit en place, sur son épaule droite, le regard plongé dans une vague de tristesse mêlée à une certaine dose d'amertume. Pourquoi fallait-il qu'il soit si jeune ? Pourquoi fallait-il qu'il soit un homme ? Pourquoi fallait-il qu'il connaisse cet homme ? Pourquoi fallait-il, tout simplement, qu'il mène une vie comme celle-la ?...

Le loup tourna les talons, le coeur serrer. Oui son professeur faisait attention à lui, il s'inquiétait de son état, c'était une preuve !... Mais c'était ça qu'il lui faisait mal. Aaron Johnson le considérait comme son élève. Il s'inquiétait pour lui comme un professeur le ferait. Il le traitait avec une certaine attention parce qu'Obrus était son élève. Il n'y avait rien d'affectif entre eux, simplement une relation professeur/élève.
... Rien de plus...

Ses poings se serraient doucement en réalisant tous ça. C'était vrai... Il devait ouvrir les yeux...
Mais étrangement, cette tristesse se métamorphosa doucement en une étrange colère, un colère dû à cette situation qu'il n'arrivait pas à gérer... Une situation auquel il aurait préféré y mêler de la romance et une fin heureuse mais il n'avait pas le droit de se laisser bercer par de douces illusions...

Puis, réalisant que rien ne pourrait lui arriver de pire, le loup se retourna d'un geste vif vers le professeur, le regard farouche, reflétant une certaine colère vis-à-vis des sentiments qu'ils ne pouvaient étouffer. Il s'approcha du jeune homme aux longs cheveux bleus, déposa ses mains hésitantes sur les épaules de l'homme pour prendre un certain appui. Il faisait une tête de plus que lui, il fallait donc se mettre sur la pointe des pieds...
Oui, il l'embrassait.

Ses lèvres se déposèrent sur celles de son professeur avec une certaine tendresse trop longtemps refoulée, un amour tout de même refoulé car s'il avait réellement décidé d'exposer son amour au grand jour, il l'aurait plaqué au mur et embrasser de tout son être... C'était frustrant de devoir retenir un tel amour... Surtout au bout d'un an et demi...
Le loup se recula d'un pas, tournant rapidement le dos à cet homme pour s'enfuir vers son appartement.

Tant pis ! Il ne mettrait plus un pied à l'école ! Il avait son boulot de serveur qui lui payer la nourriture et le loyer. Il n'avait pas besoin de terminer ses études et d'avoir tout les diplômes dont il rêvait pour faire le métier de ses rêves ! Il ne verrait plus son professeur de littérature ! Il déprimerait surement mais au bout de quelques mois ça passerait ! ... Ouais ! Mais il était heureux, il avait put goutter aux lèvres de cet homme, enfin... Il aurait préféré un baisé consentant, non pas un baisé volé et trop rapide pour être pleinement apprécié, mais... Il était heureux...

La porte de son appartement se claqua derrière lui alors qu'il s'enfermer à clef, le coeur battant trop vite pour être pleinement géré. Il se laissa glisser le long de la porte, la main fermement ancré sur son débardeur noir, au niveau du coeur.
Ses genoux vinrent se rabattent lentement contre son corps alors que ses bras venaient les entourer doucement. Pourquoi avait-il fait ça ?... Il se sentait mieux mais... Mais il réalisait qu'il venait de tous gâcher... Tous...
Obrus leva le nez au plafond, sentant que s'il continuait à penser à ça il se mettrait à pleurer comme une fillette et ça, il n'en était pas question.

-Je ne suis qu'un idiot... Un idiot... Pourquoi je suis allé le voir ?... Pourquoi... ?... Fit-il à mi-voix, semblable à un enfant qui s'échapper d'un cauchemar

Il baissa le regard tout en comprenant l'énorme erreur qu'il venait de faire. Il ne remettrait plus le nez au lycée, il refusait d'affronter ce regard... Peur d'affronter son professeur... Peur d'affronter celui qu'il aimait...
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MessageSujet: Re: Mon beau Roméo...    Mon beau Roméo...  Icon_minitimeJeu 3 Jan - 18:05

Le jeune homme lui demanda de ne pas s'inquiéter, en disant qu'il etait tel un vampire. Cela tira un sourire au jeune homme : visiblement il n'avait jamais rencontré de vrai vampire. La paleur humain est impossible a comparé a la paleur cadavérique et donc, a la paleur vampirique. Un vampire est visible a les kilomètres a la ronde. Cependant, quelque chose turlupina le professeur : la voix du jeune homme tremblait. Il ne semblait pas a l'aise dans ses chaussures et cela l'inquietait. Un sourire pâle étira les lèvres du brun, mai sil n'y avait pas le coeur qui allait avec. Pourquoi cette gène ? Etait-ce le faite qu'il soit professeur, qui le derangeait ? Puis, le baissa de nouveau la tête, et s'excusa de l'avoir importuné.

-Mais non. Vous ne m'avez pas dérangé voyons...

Mais le jeune homme parti rapidement, surprennant Aaron, qui afficha une mine surprise l'espace d'un instant, puis qui mis quelqu'autres instant pour recomposé mon masque d'impassibilité. Il s'attendait a le voir rapidement, et donc, il etait en train de remettre ses écouteurs, quand soudainement, le jeune homme revint sur ses pas. Son regard était fou. Il n'etait plus aussi fuyant que precedemment, il n'était même plus le même ; il était animé de sombre sentiments, qu'Aaron n'eut pas le temps d'analysé. Le jeune homme plus petit que lui lui avait aggripé la cravate et l'avait embrassé.
Les yeux d'Aaron s'ouvrirent un grand, avant que ses mains ne lachent les écouteurs et n'éffleurent les hanches d'Obrus. Cependant, avant que la prises des mains du plus vieux ne s'affermissent, il se recula, pusi detala vers chez lui. Aaron fit un pas pour le retenir, mais ses doigts n'attrapèrent que du vide. Il resta quelques seconde dans cette position, avant de se reprendre, et ne ramener sa main contre lui, tout en suivant la silhouette de son eleve, qui entrait dans un batiment : il savait désormais ou il habitait. Le professeur remit en place son masque invisible, et remit ses écouteurs : il ne pouvait pas raté le boulot pour un eleve un tant soit peu capricieux.
Il reprit sa marche en accélérant un peu son pas pour ne pas raté son bus. Cela tombait bien, la musique avait un rythme rapide, ce qui l'encourage a marcher plus vite. Il arriva in extremis dans son bus et s'installa dans son siège, augmentant le volume de son baladeur : il n'avait pas envie d'entendre les babillages de la secretaires.

IL passa une journée excecrable, et il en fit aussi baver a ses élèves, qui n'avaient pas l'habitude de voir un Aaron raler autant. Mais au moins, il eut l'attention de son auditoire pour une fois. A midi il mangea avec son meilleur ami, mais celui ci l'énervait a s'inquieter, le repas tourna donc court, et Aaron retourna en cours. Enseigner lui permettait de ne pas penser, et cela lui évitait de s'imaginer des scènes parfois improbables.
Pour une fois, il finissait plus tôt, c'etait le seul point positif a cette journée. Cependant, habituellement, les élèves partaient rapidement, enfin, plus ou moisn rapidement, et il n'avait pas a s'impatienter que des élèves restaient en classes, mais la, il mit même des élèves dehors, qui souhaitaient lui parler, car il voulait aller s'expliquer auprès de son élèves, et comprendre son comportement de plutôt. Donc, il rangea ses affaires, et attrapa son bus. Lui qui restait en general a la bibliothèque pour bouquiner en paix, ou pour commencer a corriger des copies, non. Il n'en avait pas envie. Il avait envie de comprendre son élève. Il avait envie... Il avait envie de lui parler, de le comprendre...
Tout en attendant le bus, Aaron songea que ca ne le ressemblait pas, de courir après la présence humain. Au contraire, il aurait dû être heureux de voir ce mioche partir en courant. Mais pourquoi son coeur lui faisait si mal alors ? Pourquoi avait l'impression que soon thorax allait exploser ? Pourquoi ... ? Il ressentait tellement de chose differentes, qu'il aurait assez de matière pour pouvoir écrire un livre... Lui qui n'avait vécu que dans ses livres, il ne connaissait pas l'Amour. Avec des parents indignes, des frères absents et des livres inanimés, il ne pouvait pas connaitre l'Amour et son ressentit. Il ne connaissait l'amour que de ce qu'il en etait decris dans les livres, et jamais aucun auteur ne parvenait a décrire totalement un sentiment aussi complet que l'Amour.
Un soupir triste s'échappa des lèvres du professeur, qui monta dans le bus, a la surprise du conducteur. Mais sans lui adresser un mot, il alla s'asseoir, et attendit tranquillement qu'ils repartent. Pour une fois, il ne lisait pas. C'etait la première fois qu'il regardait le paysage. Mais aussi, au dela de la musique, il essayait de savoir ce qu'il allait dire, mais c'etait tellement contraire a sa nature, qu'il trouvait stupide ce qu'il faisait. Il soupira de nouveau et monta le son un peu, pour couvrir le bruit du moteur du bus. Il etait encore temps de rentrer chez lui, après tout, c'etait sur le chemin... Il pouvait outre passé son chemin, et faire comme s'il ne c'etait rien passé... Mais cette pensée faisait pleurer son coeur, et lui faisait immédiatement oublié cette idée saugrenue...

Arriva son arrêt. Le professeur attrapa ses affaires, et sortit. Il marcha et s'arrêta alors devant le batiment : que devait-il faire ... ? Dans un soupir, il partit vers chez lui. Mais a peine eut-il fait une dizaine de pas, qu'il retourna les talons, en se disant que decidement, ils ne devaient pas en rester la, et se dirigea d'un pas sur vers l'entrée du batiement. Il regarda rapidement la liste des noms, donnant ainsi au professeur l'étage de son élèves, puis il decida d'utiliser le pouvoir qu'il avait acquis a sa naissance. Il plongea sa main dans sa malette, sembla chercher quelque chose, et durant ce laps de temps, fit apparaitre la clef des portes electriques. Il ressortit sa main, et insera l'objet métalique dans la serrure. Il la tourna, et les portes s'ouvrirent, donnant le libre accès au professeur au coeur de l'immeuble : meilleur qu'un voleur notre professeur !
Il entra ensuite dans l'ascenceur, et appuya sur le bouton, pour monter a l'étage d'Obrus. Il debrancha ses écouteur et rangea son baladeur dans son sac. Il detacha ses cheveux aussi, il sortit enfin de la petit boite montante. Il marcha doucement dans le pallier, a la recherche de la porte. Heureusement qu'il y avait le nom dessus, car il se serait retrouvé bien bête a toqué partout. Il se planta alors devant la porte, et de sa main droite, boucha le judas, et de sa main gauche toqua. Il ne voulait pas que son élève ne le fuit encore. Il avait BESOIN de parler avec lui. Même quelques mots. Il voulait le comprendre. Quitte a defoncer la porte.

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Obrus Moridawa
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MessageSujet: Re: Mon beau Roméo...    Mon beau Roméo...  Icon_minitimeJeu 3 Jan - 21:06

Obrus avait passé sa journée dans le lit, s'en voulant à mort avoir osé toucher à cet homme, d'avoir enfin osé effleurer ses lèvres, d'avoir enfin pu réaliser un désir qui s'éternisait depuis tant de temps.... Oui, il avait enfin eut l'occasion de goûter à ses lèvres mais il s'en voulait tout de même, après tout ce n'avait pas été un baisé consentant mais bel et bien un baisé volé...
En apparence, ce détail aurait pu être anodin, sauf qu'Obrus avait peur des retombés d'un geste non contrôlé...
Il avait donc passé toute une journée dans son lit, à jouer de la guitare, parce que oui Obrus était guitariste, enfin, à la base il jouait du pianon mais ce n'était pas avec un salaire de serveur qu'il s’achèterait son piano...
Enfin bon.
Le loup n'avait rien avalait, il n'en avait pas la force ni même l'envie, tout se qu'il voulait c'était rester au lit et pleurer sur sa guitare...
Les heures passèrent rapidement étant entrecoupées par des pauses où Morphée arrachait Obrus à son instrument pour le plonger dans un de ces profonds sommeil causé par la tristesse...

Lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux, ce fut à cause des coups portés à sa porte. Il n'avait pas envie d'aller ouvrir, surtout pas dans l'état où il était...
Mais bon, après tout il se moquait de tout maintenant. Il fallait attendre que ça petite déprime passe, ça passerait... Ca passerait bien un jour...
Il se moquait d'être torse nu avec les cheveux épars, il venait de sortir du lit et alors ?... Il n'avait pas le droit de déprimer tranquillement dans cette ville ?...
Le loup s'approcha de la porte ouverte et s'immobilisa en repérant une odeur qu'il pourrait identifier entre mille... Pas lui !...
Le brun soupira et tourna le dos à la porte visiblement désespéré :

-Je ne veux pas vous écouter, je sais que vous êtes là pour m'engeuler mais je m'en fou royalement. Ouais je vous ai embrasser et alors ? Vous ne me verrais plus de toute façon, je quitte ce lycée alors qu'est-ce que vous en avait à foutre ?... Pourquoi j'ai fais ça ? Parce que je vous aime mais vous n'êtes pas fichu de le voir vous même. Crétin.

Il s'approcha de sa cuisine, se préparant une tasse de thé en priant pour que son professeur se lasse et ne décide de partir de lui même, de toute façon Obrus ne lui ouvrirait pas. Il savait à quoi s'attendre. « Tu m'as embrassé ! » … Bah oui écoutes, la liberté d'expression ça existe...
Oui, Obrus n'allait pas bien et dans ces cas là il avait l'habitude de lancer des phrases sans réflechir alors autant ne pas aller discuter avec le professeur, ça serait pire.... Et puis, il manquait cruellement de respect dans ces moment là donc bon...
Il s'installa à sa table en continuant d'une voix forte pour que l'homme l'entende :

-De toute façon vous pouvez attendre encore longtemps ! Je ne me bougerais pas le cul pour vous ouvrir, vous avez cas le faire vous même !... De toute façon ça sert à quoi de venir me parler maintenant que le mal est fait !... Toute façon vous entendrez plus parler de moi alors bon... Vous serez enfin débarrasser d'un élève trop collant...

Obrus ? C'est quoi ces phrases à doubles sens là ?... Tu ne vas pas essayer de te tailler les veines quand même ?!!
Non, Obrus buvait son thé, et comme cité précédemment : Obrus balançait des phrases sans réfléchir quand il n'allait pas bien....

[C'est cout mais j'ai perdue mon premier post, j'suis un peu dégoutée là... T.T]
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MessageSujet: Re: Mon beau Roméo...    Mon beau Roméo...  Icon_minitimeJeu 3 Jan - 22:02

Quand la voix du jeune homme retentie, Aaron sentit toute l'amertume qu'il pouvait contenir. IL l'écouta un instant, et quand il se tut, Aaron hésita : il l'avait invité a entré non ? Il ne se gena pas. Il posa sa main sur la poignée froide, et la tourna. Il s'attendait a trouver la porte verrouillée, mais bien au contraire. La porte s'ouvrit doucement, presque sans que le professeur ait a forcé, devoilant toute l'entrée du jeune homme. IL y avait un semblant d'ordre, mais quelques T-shirt trainaient par terre, et des sacs a moitié ouvert jonchaient le sol.
Aaron se sentit soudainement étranger a l'endroit, et se demanda s'il n'etait pas mieux pour lui de partir... Il n'etait pas chez lui... Il entrait dans uen maison dont l'occupant n'était pas d'accord avec sa présence... En silence, il s'avanca de quelques pas pour pouvoir fermer la porte, et s'appuya un instant dessus, le coeur battant a tout rompre. Battant a lui faire mal. Il n'en pouvait plus, il avait l'impression d'étouffer... Il soupira, et s'avanca. Le jeune homme recommenca a parler alors, et Aaron s'orienta dans le petit appartement grace a cela. Juste quand le jeune homme termina de parler, Aaron penetra dans la cuisine doucement, comme s'il marchait sur des oeufs...
Il fit un pâle sourire au jeune homme, avant d'entrer entre de quelques pas :


-Je suis devant toi a présent. Si tu as quelque chose a dire, alors je t'écoute. Si non, je m'en vais. La seule chose que j'ai a te dire, c'est désolé. Désolé d'être un crétin, et désolé de ne connaitre des hommes que les mauvais travers.

Oui, il ne connaissait rien des hommes, de leurs tendresse ou même de leurs beauté. Pour lui les hommes etaient des égoistes, des hypocrites et des personnes en qui il ne fallait pas avoir confiance. Lui qui n'aimait que les livres, se basait sur son expérience, et cette expérience, il ne la connaissait que lorsqu'il s'était fait jeté dehors, alors qu'il avait le même age que ce jeune homme. Ce jour, alors qu'il avait 16 ans, il s'était fait mettre dehors, parce qu'il avait perdu ses attribus d'ange, qu'il avait perdu ce qui faisait la fierté de sa famille : ses ailes. Il avait perdu ses ailes, donc son père l'avait renié.
Le professeur secoua la tête, et s'approcha, tirant un peu une chaise, face a Obrus, et fit simplement :


-Est-ce que je peux m'asseoir ?
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Obrus Moridawa
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MessageSujet: Re: Mon beau Roméo...    Mon beau Roméo...  Icon_minitimeVen 4 Jan - 11:02

Obrus était en train de siroter son thé, se laissant doucement sombrer dans ses pensées peu joyeuse. Il attendait, attendait que son professeur ne se lasse et quitte enfin l'appartement. Il ne se doutait pas que sa porte était ouverte et que pas conséquent... On pouvait entrer. Il n'aurait jamais donné son autorisation si cette dernière était ouverte, enfin, s'il le savait du moins.
Le regard vairon du loup était posé sur une feuille, encore des papiers administratifs à remplir... Ah lala...
Le loup laissa un long soupire s'échapper de ses lèvres tout en se saisissant de la feuille pour la relire rapidement. Il n'aimait pas faire tout ça mais il était obligé, son père ne l'aiderait pas de par sa présence en prison et les relations tendues qu'il entretenait avec son fils, Nathanaël son demi-frère... Obrus ne le supportait pas parce qu'il jouait les supérieurs, les surhommes parce qu'il avait un peu plus de culture que les autres, n'importe quoi. Et il ne pouvait pas compter sur le soutien maternel à moins que sa mère n'arrive à s'échapper de sa tombe pour lui faire ses papiers... Enfin, il aurait préférer la voir pour autre chose tout de même... Oui, il l'avait perdue trop tôt, bien trop tôt, lorsqu'il avait huit ans.
Mais bon, on s'y faisait, au moins Obrus avait apprit à se débrouiller très jeune, c'était le point positif de cet enfer...
Le regard du brun se posa sur l'unique photo posée sur la table : Sa mère et lui... Oui, rien n'était pareille sans elle... Et puis, si on ajoutait à cela un père qui accumulait les séjours en prison pour divers motif...

Une voix douce retentit et Obrus sursauta brusquement, le regard fixé sur cet homme qu'il ne pensait pas capable de défoncer une porte. Non, il aurait entendu sa porte se tordre de douleur face aux coups donnés non ?
Le sang-mêlé se sentit pris d'une légère gêne, peut-être dû à l'absence de son haut, mais après tout Aaron avait dû déjà voir d'autre torse travaillé par l’exercice, ce n'était pas non plus la mer à boire ! Mais aussi, une gêne dû à la vue d'un homme qu'il ne pensait pas voir entrer. Oui, derrière sa porte il pouvait jouer le fier, envoyer des injures ou autres, mais devant lui, face à se regard mal l'aise, il tombait dénue.
Peut-être était-ce dut à son don d'empathie élevée qu'il arrivait à ressentir clairement son mal-être, mais certain signe ne trompaient pas : son sourire, son regard, peut être sa voix aussi... Il n'était pas à l'aise et ça se voyait.

Lorsqu'il commença à lui parler, le loup baissa un peu le regard : Oui il avait dit que ce n'était qu'un idiot mais c'était sous le coup de l'agacement, c'est vrai qu'au bout d'un an et demi il aurait pu remarquer quelques choses... Mais bon, c'est vrai que ces dernières semaines il avait tout abandonné, abandonné ses sourires, son intérêt pour cet homme et pour la matière qu'il enseignait, noyé dans ses problèmes familiaux et la sortie de prison de son père...
Mais bon, il n'était pas le seul dans ce monde à subir de petits désagréments dans la vie de tout les jours donc bon, il pardonnait ce manque d'attention venant de la part du bleuté... Même si cela restait frustrant de faire des efforts pour rien...

Il le laissa s'asseoir, après tout c'était normal et puis, il ne pouvait plus le repousser à présent... Et puis... A vrai dire... Ca permettrait de jouer carte sur table et de se débarrasser des sentiments qui lui restait sur le coeur...
Le loup croisa les bras sur sa table, le regard ancré dans celui de l'ange, légèrement sur la défensive prêt à parer les coups qui détruiraient pour de bon un coeur fragilisé par tous ces souci personnels.

-Allez y, de toute façon il faut bien s'expliquer non...?... Je suppose que vous voulez que je vous explique pourquoi j'ai fait ce geste complètement stupide de ce matin ?... Ca fait un an et demi, un an et demi que je suis tombé sous votre charme, d'accord ce n'est pas une raison mais je m'en moque... Vous s'avez ce que ça fait que de retenir un sentiment aussi fort que l'amour ? De penser à quelqu'un jour et nuit sans pouvoir se débarrasser de son image ? Tout faire pour repousser un sentiment sur lequel on ne peu rien contrôler ?... Ca fait mal, très mal, surtout lorsque l'homme en face de vous ne voit en rien votre mal-être... J'en avait assez, assez de devoir cacher ça, et avec mes soucis personnels qui s'y rajoutent... Je ne savait plus quoi faire... J'ai décidé de tout plaquer et de laisser libre court à mes envies, une envie contenue depuis trop longtemps, oui j'ai eu tord et je m'en excuse, je ne vous approcherai plus...

Le loup soupira et termina sa tasse de thé avant de la reposer sur le plant de travail, s'appuyant contre la surface l'espace de quelques instants. Oui, il n'approcherait plus du lycée, de cet homme, il déménagerait pour couper cour à cette relation à sens unique, son coeur se lasserait peut-être ?... Pourquoi n'avait-il pas essayer avant ?... Il l'ignorait, peut être n'avait-il pas prévu que son amour éclaterait au grand jour... ?... Surement...
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